Yves lines
Yves Linès
L’année 1990 me confronta brutalement à ce que nous appelons la mort, mon cartésianisme et mon rationalisme d’alors me placèrent dans les griffes du désespoir que créent les gouffres d’ignorance face aux événements qui nous dépassent. Jusqu’à ce jour lorsque j’affrontais la « disparition » d’une personne de mon entourage, j’avais l’effroyable ressenti d’une finalité totale, absolue, de dissolution dans le néant. Mais en ce jour de l’Ascension 1990 qui me ravissait cet être adorée, ma mère, une force inconnue tout en moi refusait la réalité apparente de cette rupture. Dans l’essence même de mes fibres s’élevait comme un postulat, le ressenti que cette mort ne pouvait être un terme, ni une fin...
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 45 autres membres