Le papillon de l\'espoir

Le papillon de l\'espoir

Pigeon vole

Imaginez deux très hauts et très longs murs. Ils sont bien parallèles l’un à l’autre. Dans chacun des deux murs, et sur leurs côtés qui se font face se trouve une immense quantité de tout petits logements. Des petits trous quoi ! Leurs tailles sont variables mais juste le nécessaire pour y loger un pigeon. Il y a des gros et des petits pigeons…
Un trou sur deux se trouve un pigeon blanc et un trou sur deux se trouve un pigeon noir.Dans chaque mur se trouve la même disposition et la même quantité de pigeons noirs et de pigeons blancs. Chaque logement abritant un pigeon blanc ne peut héberger qu’un pigeon blanc et non noir. La même chose pour les pigeons noirs.

L’un des deux murs se trouve être le réservoir de vos pensées et l’autre mur est le réservoir des pensées de la personne que vous avez en tête.

Chaque fois que vous émettez une bonne pensée, un pigeon blanc s’envole et laisse son logement vide. Chaque fois que vous émettez une mauvaise pensée, c’est un pigeon noir qui s’envole et laisse, lui aussi, son logement vide.

Pourquoi toute cette mise en scène ?

Que l’on soit d’accord ou non ; consciemment ou non ; c’est toujours comme cela que ça se passe. C’est incontournable et invariable.

Dès que vous lâchez un pigeon blanc (une bonne pensée), vous libérez une place pour recevoir une autre bonne pensée qui viendra d’ailleurs, à votre intention.
Si vous libérez un pigeon noir, alors un autre pigeon noir viendra et prendra sa place. Il viendra d’ailleurs mais vous sera bel et bien destiné.

On ne s’en aperçoit pas forcément car notre vie est bien active mais, dès l’instant qu’un pigeon blanc venant d’ailleurs vient se loger chez vous, un bien être mental, moral, émotionnel mais aussi physique s’opère.
Pour un pigeon noir, c’est l’inverse.

C’est comme ça… il y a des gens aigris et des gens rieurs !

Ce petit scénario est plein d’humour car il faut savoir en garder en toute circonstance. Si l’humour est présent, on arrive parfois à dépasser des obstacles qui paraissaient pourtant très haut. Et puis avec de l’humour, on parvient à corriger.

Vous l’aurez compris, il ne s’agit pas tant de corriger l’autre que de se corriger soi-même !

C’est aussi une bien belle façon de voir les choses. Elle nous vient d’une région où l’on prie Allah plutôt que Dieu.
A moi, lorsque j’étais petit, on m’a appris à prier Dieu et non Allah, tout en me disant que de toutes les façons : c’est la même chose. Pourtant, en même temps, on m’enseignait gaillardement, au travers de livres d’Histoire, que dans le mur d’en face, c’était des infidèles. Un tout petit peu plus tard, j’ai appris que selon eux, nous étions des infidèles.

Mais dites-moi, infidèle à qui ou à quoi ?
Infidèle à Dieu, Allah, une religion, un enseignement ?
Saint Jacques, nous dit-on, est un saint.
Et pourtant...
Et pourtant...
A son époque, du côté de Compostelle, il était appelé Jacques le matamor. En fait, ce mot "matamor" s'écrivait de la façon suivante et a été bien déformé beaucoup plus tard. Il s'écrivait MATTE A MAURES.
Pour imposer son Dieu Unique, il en a massacré du monde. Du monde qui ne priait que pour un Dieu Unique aussi.
Connaissais-vous l'origine du mot ISLAM ? C'est la même origine que Salam, Salama, Shalom. Il signifie PAIX.

Je crois que nous sommes, chacun d’entre-nous, infidèle à nous-mêmes. Infidèle à nos capacités d’amour.

Ne lâchons pas nos pensées noires, laissons-les se dissoudre dans le temps et finir par retourner au néant et entretenons les blanches.
Après tout, le blanc est toujours beaucoup plus lumineux que le noir !



14/11/2009
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