Mon enfant s'est envolé

Il est des évènements dont nous ne guérissons pas. On
les porte en soi pour toujours et on souffre à jamais, on croit que le temps
passe, qu'il lisse l'effroi. On croît qu'on a sublimé l'épreuve, qu'on l'a
dépassée, oubliée. Pourtant le mal est fait, et, au plus profond de soi, la
douleur est intacte. Le cœur, déséquilibré, ne bat plus pareil.
Une fenêtre est béante, le vent s'y engouffre, la vie s'y dérobe. On est glacé. On est perdu. Une part de soi s'est enfuie, on est fragilisé à jamais, en manque pour toujours. En soi, désormais, quelque chose n'attend plus que la fin.
Il faut plonger profond pour trouver la source de sa vie.
En laissant mon enfant s'envoler, j'ai trouvé une pierre précieuse, une flamme qui s'apparente au cristal de l'âme.
Une fenêtre est béante, le vent s'y engouffre, la vie s'y dérobe. On est glacé. On est perdu. Une part de soi s'est enfuie, on est fragilisé à jamais, en manque pour toujours. En soi, désormais, quelque chose n'attend plus que la fin.
Il faut plonger profond pour trouver la source de sa vie.
En laissant mon enfant s'envoler, j'ai trouvé une pierre précieuse, une flamme qui s'apparente au cristal de l'âme.
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