Le papillon de l\'espoir

Le papillon de l\'espoir

La parenté corporelle et la parenté spirituelle

Les liens du sang n'établissent pas nécessairement les liens entre les Esprits. Le corps procède du corps, mais l'Esprit ne procède pas de l'esprit, parce que l'Esprit existait avant la formation du corps ; ce n'est pas le père qui crée l'Esprit de son enfant. il ne fait que lui fournir une enveloppe corporelle, mais il doit aider à son développement intellectuel et moral pour le faire progresser.
Les esprits qui s'incarnent dans une même famille, surtout entre proches parents, sont le plus souvent des Esprits sympathiques, unis par des relations antérieures qui se traduisent par leur affection pendant la vie terrestre ; mais il peut arriver aussi que ces Esprits soient complètement étrangers les uns pour les autres, divisés par des antipathies également antérieures, qui se traduisent de même par leur antagonisme sur terre pour leur servir d'épreuve. Les véritables liens de famille ne sont donc pas ceux de la consanguinité, mais ceux de la sympathie et de la communion de pensées qui unissent les esprits avant, pendant et après leur incarnation. D'où il suit que deux êtres issus de pères différents peuvent être plus frères par l'Esprit que s'ils l'étaient de sang ; ils peuvent s'attirer, se rechercher, se plaire ensemble, tandis que deux frères consanguins peuvent se repousser, ainsi qu'on le voit tous les jours ; problème moral.
Il y a donc deux sortes de familles : les familles par les liens spirituels, et les familles par les liens corporels ; les premières, durables, se fortifient par l'épuration, et se perpétuent dans le monde des Esprits, à travers les diverses migrations de l'âme ; les secondes plus fragiles comme la matière, s'éteignent avec le temps et souvent se dissolvent moralement dès la vie actuelle.



30/10/2008
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