Le papillon de l\'espoir

Le papillon de l\'espoir

La médecine prend position

Ce médecin toulousain croit à l'après-vie

Témoignage. Le Dr. Jean-Jacques Charbonier est anesthésiste-réanimateur depuis 20 ans.

Le Dr Jean-Jacques Charbonier a acquis des certitudes au fil de son expérience professionnelle.
Le Dr Jean-Jacques Charbonier a acquis des certitudes au fil de son expérience professionnelle.

Il y a une vie après la mort. Le docteur Jean-Jacques Charbonier en a acquis la « certitude». Il est médecin - anesthésiste-réanimateur, depuis plus de vingt ans, à la clinique toulousaine Saint-Jean-Languedoc - il est souvent par monts et par vaux, en France et à l'étranger, donnant - bénévolement - des conférences. Il a écrit un livre, participe à des émissions de télévision (1). Il veut convaincre.

Sa « certitude» est née à l'occasion d'une garde d'urgentiste au Samu de Toulouse. Un jeune homme, accidenté, coincé dans sa voiture, est mort sous ses yeux. Il raconte : « Une indicible lumière s'est éteinte dans son regard, et surtout, oui, surtout, une « présence palpable» est sortie de lui. Elle est sortie par le sommet de son crâne. C'était comme une libération, une sorte de délivrance. Le souffle que j'ai perçu n'était ni de l'air, ni du vent, ni un fluide. Non, cette chose était indéfinissable, indescriptible, mais en tout cas terriblement vivante et, je dirais même, terriblement joyeuse. Elle m'a frôlé le visage sur la droite et s'est élevée à une vitesse incroyable au-dessus de moi». Une expérience unique dans sa carrière. Des infirmières, des aides-soignantes, à Toulouse, à Montpellier, lui ont, depuis, confié avoir fait les mêmes observations. Des médecins également, la plupart du temps de façon anonyme, par égard pour le Conseil de l'Ordre, assez sourcilleux, et pour ménager une clientèle sceptique. Le Dr Postel n'a pas ces craintes. Chef de service anesthésie-réanimation à Sarlat, il a confié à son collègue toulousain avoir vu, peu d'heures avant le décès de son père, « un halo vaporeux» s'élevant au-dessus du corps. Des proches ont été témoins du phénomène.

« On croit jusqu'à présent, nous explique le Dr Charbonier, que la conscience est fabriquée par le cerveau. Or, une minorité de comateux, cliniquement morts - arrêt cardiaque, mort cérébrale - peuvent décrire des expériences de NDE (Near Death Experience (EMI, état de mort imminente en français), communiquer par la pensée». Il cite le cas de Pamela Reynolds, opérée d'un anévrisme du tronc cérébral. Circulation artérielle cérébrale interrompue, corps refroidi à 15 °. Au sortir de l'opération, la jeune femme en a raconté, par le menu, toutes les phases, les échanges entre les chirurgiens. Elle a donc « vu», « entendu», mais sans oreilles ni yeux. Avec quoi ? Un médecin italien a cité le cas d'une aveugle de naissance décrivant l'intervention chirurgicale dont elle a fait l'objet !

Des « sorties de corps»

Et comment expliquer ces « sorties du corps», dont ont témoigné des milliers de personnes, en France et dans le monde ? On peut certes, admet Jean-Jacques Charbonier, « reproduire des impressions de décorporation en stimulant le gyrus angulaire où convergent toutes les informations de notre schéma corporel, mais ce ne sont que des hallucinations. Dans les NDE, les expérienceurs décrivent leur corps comme s'ils étaient dessus, dessous, sur le côté, mais voient aussi le chat du voisin ou le voisin qui tond la pelouse». Inexplicable. Une preuve de l'après-vie ?

1. «Les preuves scientifiques d'une vie après la vie», Ed. Exergue. L'auteur sera au centre d'une émission sur Direct 8, le 31 octobre à 22h30.

 


29/10/2008
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