Le suicide
Parmi tous les actes humains, l'acte de se donner la
mort reste l'acte le plus dramatique, puisqu'il met un terme à la vie. Il
suscite malaise et effroi. Il présente même une menace en ce que l'exemple
risque d'en être contagieux. Comment quelque soit l'âge, la situation sociale et
familiale, les circonstances, peut-on préférer la mort à la vie? Il est vrai que
la souffrance et le désespoir, la solitude et l'incompréhension, l'échec et
l'exclusion, le doute de soi et l'absence d'avenir, les excès de malheurs et
d'épreuves, peuvent devenir à ce point insupportables que la seule issue paraît
la mort. Le passage à l'acte peut être délibéré. Mais il se peut que des forces
de destruction de vie l'emportent irrésistiblement. Le sujet a-t-il réellement
le désir de mourir. N'est-il pas plutôt dans une impossible décision de
vie?
L'acte suicidaire attente gravement à la vie personnelle et sociale de l'entourage. En associant cet acte à l'idée d'un interdit moral et social, d'un geste honteux et condamnable, se développent des sentiments de responsabilité et de culpabilité. Le deuil et le pardon deviennent des chemins difficiles et douloureux.
La tentative du suicide préfigure le suicide. Le geste est la plupart du temps un appel au secours. Il est comme un ultime message adressé à l'entourage. Si l'appel est entendu et si une aide satisfaisante est accordée, le geste pourra ne pas être répété. Le plus souvent, le désir n'est pas de mourir, mais de vivre autrement.
Cette réflexion sur le suicide et la tentative de suicide motive fondamentalement les acteurs des Associations SOS Suicide Phénix, dans la conviction qu'aucune situation humaine n'est réellement irréversible et qu'en tous cas, l'acte suicidaire peut-être libéré de sa connotation péjorative et culpabilisante. De l'épreuve et de la souffrance, écoutées et partagées, peut surgir un autrement de la vie, symbolisé par le Phénix, l'oiseau qui renaît de ses cendres. Accueillir la plainte et le mal-être va lever la menace du malheur et décharger du désir de mourir.
L'acte suicidaire attente gravement à la vie personnelle et sociale de l'entourage. En associant cet acte à l'idée d'un interdit moral et social, d'un geste honteux et condamnable, se développent des sentiments de responsabilité et de culpabilité. Le deuil et le pardon deviennent des chemins difficiles et douloureux.
La tentative du suicide préfigure le suicide. Le geste est la plupart du temps un appel au secours. Il est comme un ultime message adressé à l'entourage. Si l'appel est entendu et si une aide satisfaisante est accordée, le geste pourra ne pas être répété. Le plus souvent, le désir n'est pas de mourir, mais de vivre autrement.
Cette réflexion sur le suicide et la tentative de suicide motive fondamentalement les acteurs des Associations SOS Suicide Phénix, dans la conviction qu'aucune situation humaine n'est réellement irréversible et qu'en tous cas, l'acte suicidaire peut-être libéré de sa connotation péjorative et culpabilisante. De l'épreuve et de la souffrance, écoutées et partagées, peut surgir un autrement de la vie, symbolisé par le Phénix, l'oiseau qui renaît de ses cendres. Accueillir la plainte et le mal-être va lever la menace du malheur et décharger du désir de mourir.
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