Le papillon de l\'espoir

Le papillon de l\'espoir

Le détachement et le cycle des naissances

Le détachement et le cycle des naissances

Par le Collectif Ashtar
Reçu le 13 juin 2009 par Simon Leclerc




Note: Ce texte est la retranscription d'une canalisation publique avec la Fraternité Universelle qui a eu lieu le 17 mai 2009 à Waterloo, au Québec. Le message a été "recanalisé" et adapté à un plus large auditoire.

 

 

Salutations à vous, chers enfants de la Terre,

Il nous fait grandement plaisir de nous présenter à vous, ici et maintenant, dans cette époque carrefour de votre vie. Vous avez commandé une ouverture massive de conscience afin de vous amener à rencontrer vos plans de vie, votre plan d’Âme et cela est très apparent lorsque nous observons vos champs auriques. Déjà, nous pouvons noter à l’intérieur de vous, une forme d’enthousiasme à compléter ce cycle, et surtout, à vous souvenir qu’à l’origine, ce cycle se voulait être très stimulant, bien qu’en cours de route, vous ayez pu ressentir ses lourdeurs.

Maintenant, vous vous présentez à nouveau au portail. Ce portail, c’est celui du Nouveau Monde, certes, mais c’est aussi celui de votre Nouveau Monde, celui qui marquera d’un sceau cosmique le passage de l’individu humain à l’individu divin. Cela marquera, pour vous, le grand saut quantique de la conscience où, tout à coup, votre conscience s’élève dans les cieux, tout en ayant vos racines profondément ancrées sur votre planète. Voilà que l’humain-divin que vous devenez est tout à coup conscient du passé, du présent et du futur, puisque toutes ces réalités se vivent à partir de l’éternel présent. En même temps, il se souvient qu’il a toujours existé, uni à la Source et que si, pour un temps, il s’en est séparé, ce n’est pas parce qu’il ne méritait pas l’amour, mais plutôt parce que son amour pour la Source était si grand qu’il a choisi d’offrir son expérience, ses qualités d’Âme à l’évolution universelle.


Voilà donc, ici, une invitation à changer la perception qui pourrait avoir marqué votre vie à propos de votre lien avec la Source, vous imaginant qu’un jour, vous arriveriez enfin à « mériter » Dieu, alors que la réalité est tout autre. C’est parce que votre amour pour Lui-Elle est si grand que vous avez choisi de vous en séparer en conscience, pour ensuite vous souvenir à quel point vos origines sont universelles et que vous n’avez jamais été divisé.


C’est un concept fort humain que de se sentir séparé, divisé, alors qu’un aspect de vous a toujours préservé sa mémoire ancestrale. Et c’est cet aspect aujourd’hui qui revient à vous (bien qu’il n’ait jamais été éloigné) et vous stimule à vous souvenir. Il nous inspire en ce moment à vous partager ces mots.


Les cycles
Les Êtres qui quittent votre plan terrestre et qui se retrouvent dans un monde que vous nommez astral, ne sont jamais très loin du plan terrestre puisque, justement, ils appartiennent à la même expérience que la vôtre. Celle-ci se continue, se poursuit, les Êtres meurent, renaissent, meurent et renaissent. Mais ces renaissances et ces morts se poursuivent dans un cycle où la véritable union avec la Source n’a pas vraiment lieu, parce que celle-ci se situe au-delà des thèmes d’indignité, de dignité, de mériter l’amour, de ne pas le mériter, de vouloir être aimé, d’aimer, et ainsi de suite. Elle se situe dans un espace, un Univers, situé au centre de vous, là où la vie prend naissance. C’est là que vous êtes né et c’est là que vous vous dirigez.

Une fois l’Univers dans lequel vous vivez créé, les Êtres à son origine se sont plongés dans l’expérience. Ils ont tout à coup oublié qu’ils l’avaient eux-mêmes créée et se sont si intensément attachés à leurs rôles, leurs personnages, qu’ils s’y sont totalement identifiés. Ils se sont attachés à la matière, aux objets, aux Êtres, à la densité et voilà que, par la suite, ils quittent le plan terrestre. Ils réalisent alors qu’ils se sont attachés à des objets, à des Êtres qui ne les suivront pas dans ce que vous nommez l’au-delà. Voilà qu’une forme de tristesse s’installe alors, pour progressivement laisser place à une allégresse puisque, tout à coup, l’Être réalise qu’il est inutile de s’attacher aux choses du passé, puisqu’il peut maintenant tout recréer dans ce monde parallèle. Un autre Univers d’exploration et de manifestation s’ouvre maintenant devant lui. Mais cet Univers fait partie de la continuité du vôtre, c’est celui de la pensée qui crée.


Les anciens attachements à la Terre rappelleront ultérieurement l’Être dans votre dimension pour y vivre une nouvelle incarnation. Ce cycle que vous connaissez, c’est celui de la naissance, de la mort, de la naissance dans l’au-delà, de la mort dans l’au-delà pour renaître sur Terre, et ainsi de suite. Ce cycle mort/naissance se poursuit maintenant depuis des millénaires.


Il y a l’Univers

Et vous voilà aujourd'hui à entendre des mots qui vous rappellent qu’au-delà de ce cycle, il y a l’Univers, vaste et étoilé, d’où vous émergez. Et dans cet Univers circule la vie, partout, imbibant chacune des cellules vivantes. Mais les Êtres qui y vivent en conscience, dans un état de présence à Soi continuelle, ne s’attachent pas aux créations. Ils les laissent circuler librement et naturellement. Voilà déjà un élément majeur qui différencie le monde de l’Âme divine de celui du cycle des naissances terrestres. Quel est cet élément ? C’est celui de l’attachement.

Maintenant, n’entendez pas de nos propos que vous devez vous détacher de tout ce qui vous rend heureux pour accéder au « paradis des Âmes », celui de la maîtrise qui existe au-delà des cycles des naissances. Car si vous entendez de nos propos qu’il y a une invitation à tout abandonner et à partir avec votre baluchon dans une quête de Dieu, vous risqueriez d’être attaché à vos soucis et à vos préoccupations, ce qui aurait tôt fait de remplacer les attachements matériels par des dépendances extérieures.

L’invitation ici est de comprendre le rapport existant entre la matière et l’incarnation, pour savoir que si cette incarnation et cette densité vous accompagnent, elles sont au service de la vie qui circule en vous et non l’inverse. Vous n’êtes pas au service de la matière, c’est la matière qui est au service de l’Âme.


Les attachements

Ces termes pourraient vous apparaître des nuances banales, mais dès qu’un Être associe sa joie à la manifestation de la matière, à un nouvel élément qui se manifeste dans sa vie physique, son thème de l’attachement est encore présent. En même temps, cet attachement a un but très précis, soit celui d’amener l’Être à réaliser que la matière est éphémère, contenue dans le temps, alors que la vie au-delà de cet attachement est véritablement illimitée.

Maintenant, ce qui sera intéressant d’entendre ici, concerne davantage le thème que nous nommerions l’abandon, abandonner les barrières...

Respirez chers Êtres...

Les attachements amènent les Êtres à s’identifier au plan terrestre et à croire qu’il s’agit de leur véritable demeure. Malgré le passage dans ce que vous nommez l’au-delà, l’envie de revenir retrouver la matière et les attaches laissées derrière vont rappeler l’Être dans l’incarnation, dans son cycle, même s’il a l’impression qu’il ne le désire pas. Il n’a pas compris l’aspect éphémère de la matière et, tout à coup, a défini sa vie en fonction de celle-ci, faisant en sorte qu’il ne peut imaginer poursuivre son aventure ailleurs que dans la matière. Voilà donc que son signal est très clair : il veut retourner dans la matière, même s’il émet une intention inverse.

L’incarnation

Nous disons cela, car plusieurs Êtres ont l’impression qu’ils subissent leur passage sur Terre, alors que tout votre Être a voulu revenir. Maintenant, n’entendez pas de nos mots que vous avez voulu revenir parce que vous n’êtes pas suffisamment évolué pour être ailleurs (cela correspond à l’interprétation du péché originel – voir texte L'obstacle originel sur ce lien: www.psychologiedelame.com/message-02-02-08.html). Cependant, vous avez voulu y être parce que, sur cette planète, des aspects de vous, des apprentissages, ont été laissés derrière. Nous pourrions donc dire que des aspects de vous ont été laissés sur Terre, des formes-pensées. Ce sont des croyances qui ont accompagné la vie terrestre et qui vous rappellent à l’incarnation, et tout à coup, vous revenez. Un nouveau plan de vie se présente, une nouvelle expérience naît. Sur Terre, la matière, celle qui semble prendre toute la place, se manifeste alors.

Ce processus se poursuit jusqu’à ce que les Êtres ouvrent leurs horizons et se rendent compte, tout à coup, que la matière est éphémère. Ils réalisent que ce n’est pas la matière en soi qui apporte la joie, mais l’action de la créer, c’est-à-dire le phénomène qui permet à Dieu de circuler dans le corps physique pour laisser circuler l’amour universel. Peu importe que cet amour prenne la forme de liens humains, de regards ou d’objets, c’est lui qui sous-tend cette vie.


L’amour et la matière

Dès que les Êtres oublient que c’est l’amour en mouvement en eux qu’ils recherchent, ils s’attardent à son aspect visible, c'est-à-dire la matière. Ils se privent alors de cette énergie, parce qu’ils s’illusionnent de ce qu’ils observent physiquement. Ce faisant, ils se coupent de ses aspects invisibles, soit de sa nature véritable.

L’amour est l’énergie universelle qui supporte tout l’Univers. Pour créer la matière, cette énergie se densifie afin de vous accompagner dans l’incarnation. Mais la matière n’est pas l’amour, elle n’est qu’un aspect d’elle. Voilà l’illusion que vous êtes appelés à dépasser maintenant.

Les Êtres sur Terre s’imaginent que l’ultime objectif est d’atteindre un statut, d’accumuler des objets, des titres et des reconnaissances. Tout cela les amène à se séparer les uns des autres. « J’ai accumulé davantage que toi, j’ai plus de titres, cet Être a plus de titres que moi, j’aspire à ce travail, cet Être possède ce travail, j’envie cet Être qui me présente un reflet inintéressant de mon Être qui n’a pas atteint cet objectif ».

Voilà donc des éléments qui séparent les Êtres entre eux, les faisant s’identifier à la matière au point qu’ils oublient que l’énergie qui a permis cette mise en place est l’amour. Et, pour toucher à l’amour, les Êtres sont invités à se réunir les uns avec les autres et à se souvenir qu’ils sont des Êtres Universels. C’est par amour que vous vous êtes séparés et c’est par amour que vous reviendrez à la conscience de Qui Vous Êtes véritablement.

L’énergie qui crée la matière

Maintenant, quel est cet abandon des barrières qui a été suggéré précédemment? Quelles sont ces barrières qui semblent limiter l’Être dans sa quête de lui-même ?

D’abord, la première barrière, nous l’avons décrite, il s’agit de l’attachement à la matière. Mais celui-ci est très différent de l’attachement à l’énergie qui maintient la matière en place, soit l’amour. Nous utilisons le même terme ici, car il s’agit aussi d’un attachement, mais s’attacher à l’énergie d’amour est naturel et fait partie de vous. L’invitation n’est donc pas de vous détacher de la matière et de tout quitter, mais plutôt de vous attacher à l’énergie qui la crée et la maintient en place. C’est cela l’illusion sur Terre : croire que la matière est l’ultime destination, alors qu’elle est la représentante physique de l’énergie d’amour illimitée qui est à l’origine de toute forme de vie.

L’amour agit comme un couloir énergétique qui circule librement entre vous et la densité. Ceci est un lien naturel, c’est un lien d’Âme qui fait en sorte que l’humain que vous êtes, celui qui marche dans la matière, est aussi conscient qu’il est une Âme, gravitant dans cet Univers. Votre Âme est unie à toute la vie, ce qui inclut bien sûr l’aspect incarné que vous êtes.


L’ultime destination
Nous avons présenté ici deux formes d’attachement. Mais c’est celui à la matière qui viendra recréer des cycles d’incarnation, jusqu’à ce que l’Être s’élève et se dirige vers l’ultime attachement, soit celui à l’amour. Mais très souvent, parce que l’Être a oublié qui il était et parce qu’il ressent que lorsqu’il tente de s’en souvenir, une pensée d’indignité le rattrape, il préfère oublier et maintenir l’illusion que la matière en soi est l’ultime destination.

Puisque vous êtes aimé inconditionnellement, cela sera respecté. Votre Univers personnel et vos visions sont toujours honorés par la Source. Mais dans l’incarnation, si l’Être veut vraiment transformer sa vie, il est intéressant de faire en sorte que tout ce qu’il perçoit comme étant la réalité de l’Âme devienne sa vérité.

Si vous avez saisi notre propos, vous comprenez maintenant qu’il existe un lien très étroit entre l’attachement à la matière et la sensation que vous ressentez de ne pas être digne de votre essence véritable, de ne pas être à la hauteur et de ne pas avoir suffisamment prouvé votre valeur. Car autrement, pourquoi y aurait-il attachement ?

Si un Être est totalement conscient qu’il existe dans l’Univers vaste et étoilé, que sa pensée devient verbe créateur et qu’il peut transformer la matière à volonté, pourquoi s’attacher à celle-ci ? Elle peut être recréée continuellement.

La reconnaissance

Imaginez un Être qui peut continuellement créer la voiture de ses rêves à volonté et qui habite avec d’autres Êtres pouvant en faire autant. Il vit dans une communauté d’Êtres où tous peuvent créer la voiture de leurs rêves. Dans cet environnement, l’Être se rend rapidement compte que cette voiture perd de son statut et de son attrait. Il ressentira une diminution de la joie en présence de la voiture.

En soi, cette voiture sera intéressante, puisqu’elle représentera la manifestation du pouvoir de création de l’Être. Mais en même temps, lorsque tous les voisins auront la même voiture, l’Être questionnera son envie de leur présenter sa force créatrice via cet objet qui ne lui apportera pas de reconnaissance sociale. Progressivement, il aura envie de goûter à l’énergie créatrice qui circule en lui et chez les voisins, au lieu de se séparer d’eux en leur présentant son pouvoir créateur (ce que plusieurs humains font actuellement sur Terre).

L’attachement à la matière est donc lié ici à la reconnaissance et à l’envie d’être aimé à travers elle. Ce faisant, les Êtres s’attachent aux objets, aux statuts, aux rôles qui leur auront apporté cette reconnaissance. Ultimement, c’est la reconnaissance que les Êtres cherchent à travers l’attachement.

Respirez maintenant.

Sensation de vide
Si vous nous avez suivis, vous aurez compris que l’attachement est une réponse à une sensation de vide, parce que les Êtres ne ressentent plus qu’ils font partie d’un Univers vaste, étoilé et illimité. Ce faisant, ils s’identifient à la matière, aux jeux, aux personnages et aux rôles, peu importe s’ils ont ou non en leur possession ce qu’ils souhaitent. Vous nommez cela des rêves.

L’Être aimerait ceci ou cela. Son rêve qu’il nourrit peut, ou non, le maintenir dans le rôle. « Lorsque j’aurai atteint ce but, j’aurai enfin la reconnaissance de ma mère, de mon père, du voisin, je ressentirai une joie profonde ». Et voilà donc que le cycle est maintenu en place, que l’Être ait atteint ou non son objectif.

L’envie de la matière amène souvent les Êtres à s’associer intensément à elle, ce qui fait en sorte qu’ils oublient qu’ils portent en eux la vie et que tous les Êtres autour d’eux portent la même vie. Ils oublient que c’est l’amour qui circule en eux qui les nourrit, et non ce qu’ils manifestent en utilisant cette énergie.

L’attachement à la matière crée l’illusion de la séparation et la maintient en place. Alors, les barrières à laisser aller sont celles de cette illusion, cette sensation que les humains sont différents, séparés les uns des autres. En revisitant votre attachement à la matière, vous revisiterez du même coup la sensation de séparation avec vos frères et sœurs incarnés, car ces deux éléments sont liés.

L’amour unifié
Il est vrai que tous les humains sont uniques. Mais en même temps, ils sont uniques parce qu’ils sont supportés par une énergie amour et conscience qui elle, est unifiée. Cette énergie unifiée, les Êtres la nomment Dieu, la Source, peu importe. Mais parce que tous les Êtres proviennent de la même Source de vie et qu’ils expérimentent une particularité de celle-ci dans la matière, ils sont donc les représentants uniques de la Source sur Terre. Tout ce qu’un Être manifeste est un aspect de la Source et les autres Êtres manifestent d’autres aspects de la Source. Quelle est cette Source ? La même, l’unique, la Source de toute vie où tout a débuté et où tout retournera. Cette conscience de l’amour unifiée, c’est le but ultime dans l’incarnation.

Tous les Êtres sont unis, certes, tous les Êtres sont égaux, certes. Est-ce que tous les Êtres savent qu’ils sont unis et égaux ? Non. Cette illusion a maintenu en place la densité de votre planète jusqu’à des explorations inégalées, des ramifications très complexes. Des Êtres se sont vu octroyer des rôles qu’ils ont pris à coeur de façon si intense que maintenant, ils sont attachés aux personnages. Ils n’ont pas envie de perdre leur statut, leur reconnaissance.


En même temps, vous aurez compris que l’Âme, elle, est maintenant prête à sonner la cloche de la récréation et à rappeler la conscience qu’elle a elle-même projetée sur Terre, pour lui dire : « Souviens-toi de qui nous sommes. Nous ne sommes pas ce que nous croyons être, nous existons au-delà du corps. Le corps est une portion infime de ce que nous sommes. Le cycle de la mort et de la naissance est une portion infime de ce que nous sommes. Nous sommes l’Amour, nous sommes la Conscience, nous sommes l’Union et tout ce qui existe dans cette expérience a été conçu à l’intérieur de l’Esprit du Grand Constructeur. L’expérience est maintenant complétée. Tout a été appris, tout a été intégré. Il n’y a plus rien à faire. Simplement être ».


S’accrocher à la matière

Maintenant, il est temps pour vous tous de vous souvenir de la raison fondamentale qui vous a amenés sur Terre : vivre cette expérience de séparation, dans la matière. Les Êtres humains ont soif de savoir, ils ont soif de comprendre. Ils veulent comprendre pourquoi ils se sentent par moments si lourds, si tristes, si emprisonnés dans ce qu’ils considèrent parfois être « leur carcasse ». Ils se sentent prisonniers d’un corps qui semble les priver d’une vie universelle et, à ce moment, ils restent attachés à ce qui fait sens pour eux, soit la matière qu’ils connaissent et les sécurise. En soi, ceci est un réflexe naturel sur Terre.

Nous l’avons dit précédemment, nous ne sommes pas à proposer aux Êtres de tout abandonner et de partir avec leur baluchon pour découvrir qui ils sont. Mais constatez que dans ces recherches de sécurisation, les Êtres ont tendance à amplifier des attachements qui leur font vivre des dépressions par la suite, car soit ils s’attachent à des choses qu’ils n’ont pas, ou ils s’accrochent à des choses qu’ils ont, mais qui ne les rendent pas heureux, ce qui revient au même.

Par exemple, lorsque l’Être s’imagine que le bonheur viendra quand il rencontrera « l’Âme sœur », comme vous dites, et qu’il passe sa vie à la chercher, même s’il se sent triste et apathique parce qu’il ne l’a pas encore rencontrée, ses attachements sont les mêmes que l’Être qui l’a rencontrée et qui s’y accroche comme à une bouée de sauvetage.

Perspective différente

Il y a donc un thème très important à contempler au niveau de la compréhension de la matière, pour comprendre que ce que vous vivez sur Terre doit être à la fois intensément vécu et vécu avec un intense détachement. Une expression plus adéquate ici pour vous pourrait être « avoir une perspective différente ».

Lorsque le terme « détachement » est employé, nous sentons des tensions. « J’aime cet Être, j’aime ce projet, j’aime ce travail, j’aime cette maison et je ne veux pas m’en séparer ». Nous l’avons dit précédemment, nous ne sommes pas à vous proposer de tout quitter. Mais l’invitation est de changer la perspective, pour que le regard s’élève. Vous existez au-delà de vos attachements.


Pour que les attachements terrestres prennent forme, il faut d’abord qu’ils aient été choisis par l’Être. Lorsque celui-ci choisit de s’attacher à une forme, qu’il l’ait manifestée concrètement ou qu’il la projette en rêve, voilà qu’il associe sa joie à sa réalisation. Et c’est là qu’il y a erreur de calcul.

La joie véritable appartient à l’essence unifiée. Dans cet état d’union, c’est Dieu qui circule en vous. Vous redevenez alors qui vous êtes véritablement, car vous syntonisez la fréquence « Je Suis » de votre Âme. À ce moment, l’Univers se met à circuler à travers vous, à rejoindre vos frères et sœurs incarnés via votre présence Je Suis. Tout à coup, vous devenez l’amour incarné. Et certes, cet amour incarné peut manifester. Il peut créer des objets, de la matière, un lieu de vie, un véhicule, une passion de vie, une passion amoureuse, etc. Mais l’Être n’associera pas sa joie à ses réalisations concrètes, mais plutôt à la sensation d’union qu’il ressent en créant sa vie sur Terre.

L’expérience de Dieu

La matière est présente pour être intensément vécue. Les Êtres déprimés, assis dans leur fauteuil à attendre, ne sont pas des Êtres détachés, même s’ils ont choisi d’abandonner leur projet. Car à ce moment, ils ne comprennent pas que c’est dans l’action de créer les projets qu’ils s’unissent à leur essence véritable, aux Êtres qu’ils rencontrent, à la matière et à la vie autour d’eux.

L’erreur de calcul survient lorsque les Êtres associent le bonheur au moment où le projet sera réalisé. Et si, par-dessus tout, ils nourrissent les concurrences et la séparation pendant la création de ce projet, ils se fragilisent encore plus. « Je serai plus rapide, plus performant, mieux adapté, plus habile que cet Être, que cet autre projet ». Voilà que les fondations qui permettent cette création s’atrophient, car les Êtres se séparent entre eux, au lieu de se soutenir.

À la base, toute création est une expérience de sensation de Dieu dans le corps. C’est l’amour qui circule dans un mouvement suivant le parcours de l’infini [symbole du 8 horizontal]. Le cœur s’ouvre alors et les Êtres reçoivent l’amour qui circule. Tout à coup, l’attachement prend une nouvelle perspective. Les Êtres ne sont plus attachés à ce qu’ils créent, mais plutôt à l’énergie qui leur permet de créer. De l’extérieur, vous constatez à ce moment qu’ils ont beaucoup de succès, et pourtant, ils n’y sont plus attachés.

Le paradoxe
Ceci pourrait paraître paradoxal. Pourquoi ces Êtres ont-ils du succès, alors qu’ils n’y tiennent pas, tandis que d’autres qui le veulent davantage devraient l’obtenir, puisqu’ils y tiennent et dirigent toute leur attention dans cette direction. La vérité est que ce n’est pas l’intensité du lien qui créera le résultat, mais plutôt la manifestation de ce que nous nommons l’intention détachée.

Imaginez un Être qui désire avoir demeure précise. Il la veut, la voit partout, découpe son image et la colle sur ses murs. Mais en même temps, il se peut que l’Être, observant sa demeure actuelle plus flétrie, se juge d’y habiter. À ce moment, il ne se rend pas compte qu’inconsciemment, il n’est pas détaché de sa création. Il souhaite la nouvelle demeure en s’appuyant sur le jugement de l’ancienne : « Je veux la nouvelle demeure, je la veux, et quand je l’obtiendrai, j’aurai enfin la joie, la reconnaissance, les regards, le statut que je souhaite, alors que l’ancienne me rend si triste et me fait avoir honte de moi ». À ce moment, le jugement que l’Être entretient sur sa vie actuelle est ajouté à sa création et cela vient limiter le potentiel de manifestation de sa pensée.

En parallèle, l’autre Être qui choisit la nouvelle demeure comme étant une expérience divine, une soif de vivre Dieu dans une demeure plus grande, sans jugement de l’ancienne, créera son projet beaucoup plus aisément. Il a envie d’expansion et d’une demeure qui reflète son lien avec la Source, mais en même temps, il n’a pas besoin de la demeure pour reconnaître qu’il est lié à Elle. Voilà tout à coup que cet Être comprend les lois de la manifestation sur Terre. Il crée avec une intention pure, mais détachée du résultat.

Lorsque le Maître Jésus créait les miracles sur Terre, il n’était pas attaché aux résultats. Il n’émettait pas la pensée : « Cher Père, fais que cet Être guérisse, car autrement, je perdrai mon statut et tous les Êtres qui me suivent me renieront ». À ce moment, vous aurez compris que son parcours aurait été fort différent. Il comprenait l’illusion de la maladie, puisqu’il ne voyait que l’amour, et ainsi, il créait l’amour partout où il allait.

Utiliser l’incarnation
À travers ces éclairages qui vous sont transmis en ce jour, entendez que votre Âme a envie, maintenant, de comprendre comment mieux utiliser l’incarnation, sans s’y perdre. La peur de se perdre dans la matière doit maintenant quitter les croyances des humains, car elle aura justement amené les Êtres à se perdre, tout comme la peur d’être envahi sur Terre a créé les envahisseurs.

Derrière ces voiles d’illusion, Dieu vous attend et Il se manifeste à travers votre Âme. Ce Dieu, cette Âme, c’est ce que vous êtes dans votre forme absolue. Il n’est pas nécessaire de craindre de ne pas y arriver, de craindre les obstacles, la montagne à franchir avant d’atteindre le sommet, car vous êtes déjà rendus.

La différence entre vous et le Maître réalisé, c’est la quantité de vous-même que vous autorisez à pénétrer le corps et à s’associer à l’incarnation. Plus vous permettez à votre Être de s’ouvrir et d’accueillir votre Âme et sa conscience-amour détachée - non point un amour déconnecté, soyez attentif - plus vous autorisez cet amour à vous rejoindre, et plus il vous est facile de vous souvenir de Qui Vous Êtes. Et dans cette expérience, vous aidez vos frères et sœurs incarnés à se souvenir eux aussi.

Dans un proche avenir, votre humanité rencontrera des obstacles qui se présenteront comme des invitations à les dépasser. À ce moment, les Êtres seront invités à comprendre la vérité derrière les illusions. Mais pour le moment, plusieurs sont dans les illusions et ils sont autorisés à les vivre jusqu’au bout. Nous vous invitons à les accueillir comme ils sont, sans jugement. À un moment qui ne saurait tarder, ils choisiront eux aussi de s’ouvrir à un nouveau parcours.


Ce parcours, vous l’avez déjà choisi. Alors maintenant, c’est le temps de l’emprunter. Vous y êtes, chers amis, vous y êtes. Ne craignez pas de vous perdre en cours de route, vous êtes déjà rendus. Votre Âme est déjà parfaite. C’est simplement que vous l’avez oublié.

Question
Y a-t-il des questionnements ?

Question : Les personnes ici présentes peuvent-elles être considérées comme des enseignants ?

Qu’est-ce qu’un enseignant, cher Être ? Il sera intéressant de définir le terme pour bien répondre à la question. Un enseignant est un Être qui partage ce qu’il est. Il y a des formes plus officielles, plus formelles, et d’autres plus informelles. Mais l’action de partager reste la même. L’enseignant, de par sa nature, est un Être qui transmet une forme de connaissance. La mère est une enseignante pour ses enfants, tout comme le père, ainsi que l’Être qui brode un vêtement avec passion. Leur mouvement stimule les Êtres autour d’eux à être qui ils sont et à aller de l’avant avec leurs propres passions.

La forme d’enseignement doit donc être définie dans une perspective d’inspiration, davantage que dans le rôle d’un enseignant orateur qui doit parler à la foule et transmettre des connaissances. À cette question, nous répondons oui, vous êtes tous des enseignants. Les Êtres ont soif de vos connaissances et en auront de plus en plus soif. Alors, il est intéressant que, chacun à votre manière, puissiez les stimuler à être qui ils sont véritablement.

Maintenant, devez-vous tous fonder des écoles ? Non. À ce moment, vous pourriez oublier quelle est votre forme d’enseignement à vous. Car, même les guérisseurs sont des enseignants et les enseignants sont des guérisseurs, puisqu’ils permettent aux Êtres de s’alléger. Les guérisseurs stimulent la vie dans les cellules, mais ils peuvent aussi enseigner aux Êtres à stimuler la vie en eux-mêmes, dans leurs propres cellules. Il n’y a pas de vase clos entre les rôles, simplement des expressions différentes.


Retenez qu’il y a autant de formes d’enseignements qu’il y a d’Êtres humains. Voilà, cher Être.


Y a-t-il d’autres questionnements?

Non.

Une vision différente
En ce jour, nous avons ensemble parcouru un chemin qui vous aura montré, avec une certaine perspective, une vision de la vie quelque peu différente, en lien avec la matière et ce qui crée les attachements. Si vous retenez de cette rencontre qu’il vous faut tout abandonner ou quitter les Êtres qui vous sont précieux pour vous élever, nous dirions que vous avez interprété nos propos. Cependant, si vous retenez que vous n’avez rien à modifier puisque vous êtes déjà rendu (ce qui est vrai), vous pourriez aussi vous leurrer. Non pas parce que vous n’êtes pas sur la voie, mais parce que vous oubliez que c’est le regard que vous avez sur vous-même et sur cette voie qui est invité à changer.

Plus vous comprenez que la matière et toute la vie sur Terre sont supportées par une énergie d’amour et de conscience [voir texte
Amour et Conscience, la voie du retour à la maison disponible sur ce lien: www.psychologiedelame.com/message-27-01-08.html], plus il vous est facile de vous attacher à l’amour et non à son représentant terrestre, soit la matière. Et c’est cela notre propos. Attachez-vous autant que vous le voulez à l’énergie amour et conscience. Faites-en votre principal pôle d’attraction. Mais ne confondez pas l’illusion de sa manifestation comme étant le but, car c’est là que les dépendances, les tristesses, les lourdeurs et les limites s’installent.

Dieu dans une forme humaine

L’Être qui a compris cette énergie a compris qu’il est Dieu dans une forme humaine. Cet Être peut, à ce moment, transformer à volonté la matière, puisqu’il en devient le Maître. Non pas un Maître qui domine comme s’il s’agissait d’une énergie inférieure, mais un Maître qui danse avec la vie, utilisant l’énergie d’amour pour la modeler dans une forme, tel un sculpteur qui crée une statue.

L’amour qui a permis à l’Être de construire sa statue circule dans tout son corps, sa vision, son regard et ses bras. Mais la statue n’est pas l’amour, elle en est une représentation. L’amour s’inscrit et habite dans vos cellules. Votre corps en est totalement baigné, que vous en soyez conscient ou non. Il est partout, tant en vous qu’autour de vous.


Rencontre avec vous-même

Nous allons compléter cet entretien en vous proposant une rencontre avec vous-même, avec votre Âme, durant votre période de sommeil. Ce sera une rencontre d’ancrage. Si vous le souhaitez, durant votre prochaine nuit, nous vous proposons d’être le témoin d’un rendez-vous avec vous-même qui vous permettra d’intégrer davantage nos propos. Ouvrez-vous à la sensation que ceux-ci éveillent en vous et sachez qu’ils proviennent de votre Âme. En ce moment, celle-ci vous invite à vous ouvrir à la vérité de ce que vous êtes et à laisser aller les illusions.

À votre réveil, que ce soit le prochain jour ou durant les suivants, permettez-vous de goûter à la sensation que vous aurez vécue, sans tenter de la définir avec des mots précis. Soyez simplement dans la sensation de l’expérience. Par la suite, si une inspiration survient, notez-la, car votre Âme vous aura alors transmis une clé. Si vous le souhaitez, allez rencontrer votre Âme pendant les trois prochaines nuits. Ce processus de trinité marquera, pour vous, un ancrage qui vous permettra de développer davantage de conviction intérieure.


Soyez dans la légèreté et allez explorer l’amour, détaché de sa manifestation. Appréciez la vie, mais ne vous définissez pas à partir de ses manifestations. À ce moment, vous serez vraiment les Maîtres de cette planète, vous, ainsi que tous les Êtres qui se souviendront de qui ils sont véritablement.


Voilà, chers Êtres. Nous allons maintenant compléter cette rencontre. Comme toujours, nous sommes ravis d’avoir passé ce moment unique en votre compagnie.


Salutations à vous, chers Êtres.


Le Collectif Ashtar et la Grande Fraternité Universelle


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Reçu le 13 juin 2009, par Simon Leclerc (www.psychologiedelame.com)


03/03/2011
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