Le papillon de l\'espoir

Le papillon de l\'espoir

Je fais ma part

"Un immense incendie ravage la jungle.
Affolés, les animaux fuient en tous sens.
Seul un colibri, sans relâche, fait l'aller-retour de la rivière au brasier, une minuscule goutte d'eau dans son bec, pour l'y déposer sur le feu.
Un toucan à l'énorme bec l'interpelle : "tu es fou, colibri, tu vois bien que cela ne sert à rien".
"Oui, je sais" réponds le colibri, "mais je fais ma part"

 

En effet, le colibri, à lui tout seul ne peut rien changer au niveau des faits. Mais le fait qu'il prenne la responsabilité d'agir et aussi le fait qu'il agisse - en fonction de la théorie des champs morphiques - aura fatalement un impact sur les animaux qui l'entourent. Alors oui, peut-être que dans le cadre d'un incendie de forêt, il n'aura pas le temps d'influencer autour de lui. Mais dans le cas des mésanges et des singes, les changements portent sur quelques années à peine. Les mentalités sont en train de changer autour de nous, et cela devient particulièrement visible en ce moment.
Et si nous avons la conscience de la responsabilité individuelle que nous avons dans ces changements, il est probable que nos changements, au-delà des conséquences de nos comportements, sont aussi potentiellement porteurs de changements autour de nous, sans que nous ayons rien à faire de plus que changer, évoluer, ouvrir nos consciences.
Car une fois qu'un apprentissage est appris par un nombre suffisant d'individus, il se généralise rapidement dans toute la population.
Cela peut motiver à apprendre et tenter d'évoluer toujours davantage, pour soi-même bien entendu, pour assumer notre responsabilité de ne plus participer au désastre, mais sans doute aussi et surtout, pour être un facteur de changement plus rapide à plus grande échelle.



10/06/2009
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