Le papillon de l\'espoir

Le papillon de l\'espoir

Comment se reconstruire ?

Le processus de guérison.

Il se met doucement en place. Il faut pouvoir prendre le temps de se reconstruire. Dans notre société ou tout va si vite, ou tout n’est que capital, productivité, stress etc…… il est bon de s‘arrêter. De s’octroyer du temps pour comprendre et accepter que notre aimé n’est plus visible à nos yeux mais reste près de nous. Il est simplement passé de l’autre côté du voile.

Comment donner un sens à cette fracture, cette séparation illogique et cruelle. Tout simplement en revenant aux valeurs essentielles de la vie. En se donnant une qualité de vie, en continuant à aimer nos chers disparus non plus en les pleurant mais en pleine conscience de leur amour au-delà de la mort. Ils savent, ils nous voient, ils ont mal de nos souffrances, ils mettent des choses en place pour nous, il veillent.

Nous quittons l’étourdissement collectif pour revenir à l’Essentiel, qui orientera un nouveau départ. A une vie mieux connectée à nos valeurs essentielles, à une sorte de retour aux sources. On arrive ainsi à se connecter sur des valeurs différentes comme la paix intérieure, la prise en charge de nous même, utiliser des moyens plus naturels, la gestion des émotions.

Le sens de nos valeurs s’associe à un changement de notre vision sur la vie, sur les choses en générales. Nos plaisirs changent un sourire, une fleur, un coucher de soleil, une oreille attentive tout cela devient non plus source de petits plaisirs mais au contraire celle d’une grand bonheur.
La multitude de ces petits bonheurs apporte le Bonheur.

Le bonheur est pour moi un état d’esprit, et pas une chose toute faite qui nous tombe dessus. C’est ainsi qu’on prend conscience que l’on peut devenir l’artisan de notre bonheur au fil du temps qui passe.
Chaque jour nous permet d’écrire sa nouvelle page du livre de notre vie.

Et surtout on apprend à vivre chaque moment en pleine conscience. Vivre dans l’instant présent ne signifie pas qu’il ne faille pas faire de projet, mais simplement qu’il faut cesser de se projeter sans cesse dans l’avenir au point de vivre par anticipation des choses qui n’arriveront peut être pas et de ce fait de passer tout simplement à côté du bonheur, ces petites choses de la vie qui embellissent notre quotidien.

Apprendre aussi à se libérer de son émotionnel auprès de personnes compétentes. Emprisonner un chagrin aussi lourd, signifie s’injecter du poison dans les veines à petites doses. Bonne chance à tous et courage.



15/10/2008
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